DE LA VILLE DE PARIS.

[i568]

que ès autres lieux et ès environs, sur peine de cent livres parisis d'amende et de confiscation de la marchandise. Et neantmoings,pour subvenir au bien commung, que tous ceulx et celles qui auront volunté de vendre et débiter marchandises, qu'ilz ayent à soy retirer entre le pont Sainct Michel et

Petit Pont, aux Halles et Marché neufz qui, pour la commodité publicque y ont estez nouvellement bas-tiz,ct <[ue, pour avoir baulx des places marquées, ilz se retirent par devers lesd. Prevost des Marchans et Eschevins de lad. ville de Paris.

t Faict le un" jour de Juing ,11. v^c lx viii, -d

LXXL — Pour faire dresser corps ue gardes.

4 juin 1568. (Fol. 94 v°.)

"Cappitaine collonnel-du quartier de Guillaume Guerryer en la Cité, nous vous envoyons la coppye du mandement ordonné par le Roy nostre sire estre faict et executé en ceste Ville, durant les jours de festes, pour empescher toute esmotion et tumulte populaire qui peuvent advenir en ceste Ville.

"A ceste cause, appellez tous les cappitaines de

voslre quartier et avecq iceulx faictes dresser le corps de garde, pour y loger les bourgeois armez, mentionnez audict mandement; et en conclusion, faire et executer tout ce que porte led. mandement pour le bien, repoz et tranquille decestedicle Ville. Sy vous prions n'y riens oublier de vostre debvoir. "Faict au Bureau de lad. Ville, ledict jour.n

LXXII. — Pour faire corps de garde chaque jour de feste [dans les faubourgs].

io juin i568. (Fol. g5 v°.)

"Suivant l'exprès commandement du Roy,dernierement publié par toute la Ville, pour empescher tout desordre et tumulte qui pourroit advenir par aucunes personnes mal disciplinés et séditieux, etsingul-liairement ès jour de festes, en quoy les habitans de la Ville font tout debvoir, soubz la discipline des cappitaines de leurs dixaines; neantmoins que la Ville face debvoir, de sa part, les habitans des faulxbourgs négligent tout bon office, et, sur le petit ordre qui y est donné, beaucoup de mauvaises personnes, soubz tiltre d'escolliers ou aultrement, font beaucoup d'insollances, et en viendroict enfin ung très grand peril et scandalle.

"A ceste cause, il est ordonné à tous les cappitaines des faulxbourgs de cestedicte Ville de faire,

chascun jour de feste, corps dc garde qui sera assisté par le cappitaine ou autre chef dc bande, auquel officier seront tenuz tous les citoyens obeyr, sur peine de grosse amande, et d'empescher toute sédition et scandalle ausd, faultes, et cie faire retirer doulcement ceulx qui vouldront faire des insolences, el, à leur reffuz, les conduire prisonniers et faire dételle sorte que le repoz puisse demeurer, le tout suivant la volunté du Roy.

t Pareillement est enjoinct aux habitans des faulxbourgs n'user de parolles injurieuses aux personnes passantes par lesd, faulxbourgs, ains passer en toute honnesteté et doulceur, sur les mesmes peines.

"Faict au Bureau de la Ville, le x⁰ jour de Juing

M. V^e LXVIII."

LXXIII. — Affaire criminelle.

12 juin 1568. (Fol. 96 r°.)

Du xii¹"⁰ jour de Juing m. v° lxvii.

Sur les remonstrances qui ont esté faictes par le Procureur du Roy et de la Ville de ce que le Roy et nosseigneurs de son Conseil privé l'auroient hier mandé, pour sçavoir quelles charges et informations l'on avoit mises entre ses mains contre. . .''' Pri-mardiz, marchant demourant à Lyon, arresté et constitué prisonnier ès prisons de ladicte Ville, et que

Sa Majesté entendoit que ès captures et emprisonno-mens l'on suvist la l'orme et l'ordre judiciaire;

Il a esté ordonné que doresnavant aucune capture, emprisonnement ou execution ne sera faicte que comme l'on a anciennement acoustumé, toute ordre et justice préalablement gardé, et qu'il n'ait esté par deux ou trois de nous deliberé, signé ou arresté.

^(,) Le prénom est resté en blanc Le Registre de la juridiction des Prévot des Marchands et Echevins pour cette époque, qui permettrait de combler cette lacune et sans doule de donner des détails sur l'affaire, est en déficit.



	DE LA VILLE DE PARIS.		39
[i568] que ès autres lieux et ès environs, sur peine de cent livres parisis d'amende et de confiscation de la marchandise. Et neantmoings,pour subvenir au bien commung, que tous ceulx et celles qui auront volunté de vendre et débiter marchandises, qu'ilz ayent à soy retirer entre le pont Sainct Michel et
		Petit Pont, aux Halles et Marché neufz qui, pour la commodité publicque y ont estez nouvellement bas-tiz,ct <[ue, pour avoir baulx des places marquées, ilz se retirent par devers lesd. Prevost des Marchans et Eschevins de lad. ville de Paris. t Faict le un" jour de Juing ,11. v^c lx viii, -d

LXXL — Pour faire dresser corps ue gardes. 4 juin 1568. (Fol. 94 v°.)

"Cappitaine collonnel-du quartier de Guillaume Guerryer en la Cité, nous vous envoyons la coppye du mandement ordonné par le Roy nostre sire estre faict et executé en ceste Ville, durant les jours de festes, pour empescher toute esmotion et tumulte populaire qui peuvent advenir en ceste Ville. "A ceste cause, appellez tous les cappitaines de		voslre quartier et avecq iceulx faictes dresser le corps de garde, pour y loger les bourgeois armez, mentionnez audict mandement; et en conclusion, faire et executer tout ce que porte led. mandement pour le bien, repoz et tranquille decestedicle Ville. Sy vous prions n'y riens oublier de vostre debvoir. "Faict au Bureau de lad. Ville, ledict jour.n

LXXII. — Pour faire corps de garde chaque jour de feste [dans les faubourgs]. io juin i568. (Fol. g5 v°.)

"Suivant l'exprès commandement du Roy,dernierement publié par toute la Ville, pour empescher tout desordre et tumulte qui pourroit advenir par aucunes personnes mal disciplinés et séditieux, etsingul-liairement ès jour de festes, en quoy les habitans de la Ville font tout debvoir, soubz la discipline des cappitaines de leurs dixaines; neantmoins que la Ville face debvoir, de sa part, les habitans des faulxbourgs négligent tout bon office, et, sur le petit ordre qui y est donné, beaucoup de mauvaises personnes, soubz tiltre d'escolliers ou aultrement, font beaucoup d'insollances, et en viendroict enfin ung très grand peril et scandalle. "A ceste cause, il est ordonné à tous les cappitaines des faulxbourgs de cestedicte Ville de faire,		chascun jour de feste, corps dc garde qui sera assisté par le cappitaine ou autre chef dc bande, auquel officier seront tenuz tous les citoyens obeyr, sur peine de grosse amande, et d'empescher toute sédition et scandalle ausd, faultes, et cie faire retirer doulcement ceulx qui vouldront faire des insolences, el, à leur reffuz, les conduire prisonniers et faire dételle sorte que le repoz puisse demeurer, le tout suivant la volunté du Roy. t Pareillement est enjoinct aux habitans des faulxbourgs n'user de parolles injurieuses aux personnes passantes par lesd, faulxbourgs, ains passer en toute honnesteté et doulceur, sur les mesmes peines. "Faict au Bureau de la Ville, le x⁰ jour de Juing M. V^e LXVIII."

LXXIII. — Affaire criminelle. 12 juin 1568. (Fol. 96 r°.)

Du xii¹"⁰ jour de Juing m. v° lxvii. Sur les remonstrances qui ont esté faictes par le Procureur du Roy et de la Ville de ce que le Roy et nosseigneurs de son Conseil privé l'auroient hier mandé, pour sçavoir quelles charges et informations l'on avoit mises entre ses mains contre. . .''' Pri-mardiz, marchant demourant à Lyon, arresté et constitué prisonnier ès prisons de ladicte Ville, et que		Sa Majesté entendoit que ès captures et emprisonno-mens l'on suvist la l'orme et l'ordre judiciaire; Il a esté ordonné que doresnavant aucune capture, emprisonnement ou execution ne sera faicte que comme l'on a anciennement acoustumé, toute ordre et justice préalablement gardé, et qu'il n'ait esté par deux ou trois de nous deliberé, signé ou arresté.

^(,) Le prénom est resté en blanc Le Registre de la juridiction des Prévot des Marchands et Echevins pour cette époque, qui permettrait de combler cette lacune et sans doule de donner des détails sur l'affaire, est en déficit.